Enciclopedia de la Literatura en México

Lumière de mai : oratório

Juan Gelman, poète, journaliste, militant, né à Buenos Aires en 1930 fut contraint de s’exiler en 1976, lors de la dictature militaire. Il n’est pas revenu vivre en Argentine et aprèss plusieurs années en Europe, s’est fixé à Mexico où il vit toujours.

Ses poèmes traduits dans nombre de langues ont été popularisés par Juan Cedron, qui en a mis plusieurs en musique.

La force et l’originalité des 27 livres de poèmes qu’il a publiés entre 1956 et 2002 lui ont valu de nombreux prix. Parmi les plus prestigieux citons le Prix national de Poésie (Argentine 1977) et le Prix Juan Rulfo (de littérature latino-américaine des Caraïbes, 2000) et le Prix Cervantès 2007, qui est le Nobel de la langue espagnole.

Il faut ajouter à cette œuvre poétique un important travail de journalisme, des textes en prose, des livrets d’opéra.

Victime comme des milliers d’Argentins de la politique de répression et d’enlèvements de la junte militaire, il a fini par retrouver le cadavre de son fils « disparu » à l’âge de 18 ans, puis la trace de sa belle-fille, elle aussi « disparue », ce qui lui a permis au bout de 18 ans d’arriver jusqu’à sa petite fille élevée en Uruguay par la famille d’un policier.

* Esta contraportada corresponde a la edición de 2007. La Enciclopedia de la literatura en México no se hace responsable de los contenidos y puntos de vista vertidos en ella.